Quelques moments forts d’Azay-sur-Cher
Quelques événements ou personnages restent en effet étroitement associés à l’image même d’Azay-sur-Cher.
« L’empêcheur de tourner en rond »
Une ténébreuse affaire, lorsque Balzac retrace un fait divers à Azay-sur-Cher.
Gaston MONMOUSSEAU
Jacques REVAUX
Ancienne gare de tramways (origine vers 1912)
Inauguré en 1912, le prolongement de la ligne électrifiée Tours-St Avertin dessert Larçay, Veretz et Azay sur cher jusqu’en 1932. La ligne est parcourue par des motrices La Buire qui peuvent remorquer des wagons de marchandises ou trois voitures de voyageurs chauffées l’hiver. La construction de la gare, légèrement postérieure à l’ouverture de la ligne, ne figure d’ailleurs pas sur les cartes postales de l’inauguration.
Église Ste Marie-Madeleine
Voûte du chœur (église Ste Marie-Madeleine)
Fonts Baptismaux (Eglise Ste Marie-Madeleine)
Abbé Guillot (Eglise Ste Marie-Madeleine)
Vierge Marie du Puits d’Abbas
Prieuré Saint Jean du Grais
Salle capitulaire (prieuré St Jean de Grais)
Réfectoire (prieuré St Jean de Grais)
École de la Claie
De nombreux châteaux
Château du Coteau
Années 1860
A la fin du XVIe siècle, un logis seigneurial est construit au Coteau. En 1632, « le Cousteau » appartient à Jean Meslier, avocat au présidial de Tours. En 1833, Chopin y donne des leçons de piano dans la famille Forest propriétaire de la demeure. En 1837, le Coteau passe par mariage à la famille Gaston de Lauverjat. Ce dernier détruit l’ancien logis et fait construire, après son mariage en 1865, trente mètres plus loin la bâtisse actuelle par l’architecte J.C. Jacquemin.
Les communs sont bâtis en 1884. L’aile basse, qui renferme la bibliothèque, est rajoutée en 1885 et agrandie entre 1931 et 1934. Un parc de 16 hectares, contenant trois arches de l’aqueduc Gallo-Romain de Fontenay, est dessiné par le paysagiste Edouard André en 1869. Le fils de ce dernier, Paul, qui est le filleul de Lauverjat, hérite du château en 1913. A sa mort en 1936, le domaine devient la propriété de sa fille, Madame Poidatz, qui le vend en 1947.
Château de Leugny
Château de Beauvais
Manoir de la Michelinière
Château de la Gitonnière
Le bâtiment principal est limité par des chaînages à refends et surmonté d’un fronton à oculus orné de feuillages sculptés. Il est encadré par deux pavillons de la même époque : l’un à l’est, abrite une chapelle et ouvre par une porte en anse de panier, l’autre à l’ouest, surmonté d’un lanternon, est un ancien colombier relié au corps de logis central à une époque récente. Dans la première moitié du XXe siècle, la Gitonnière a été transformée en laiterie avant de retrouver sa vocation d’origine.